Avec l’essor des plateformes de réservation en ligne et la demande croissante de transport privé, le métier de chauffeur VTC séduit de plus en plus de personnes en reconversion professionnelle ou en quête d’indépendance. Mais avant de prendre le volant, il est indispensable de suivre une formation adaptée et de respecter plusieurs conditions réglementaires. Voici un tour d’horizon complet sur la formation VTC, son contenu et les étapes à suivre pour exercer en toute légalité.
Qu’est-ce qu’un chauffeur VTC ?
Un chauffeur VTC (Véhicule de Transport avec Chauffeur) assure le transport de personnes sur réservation. Contrairement aux taxis, les VTC ne peuvent pas prendre de clients à la volée dans la rue. Ils travaillent généralement via des plateformes comme Uber, Bolt ou encore Kapten, ou en indépendant avec leur propre clientèle.
Le métier demande non seulement de bonnes compétences en conduite, mais aussi un excellent sens du service, une présentation irréprochable et une connaissance du tissu local.
Pourquoi suivre une formation VTC ?
Depuis la loi Grandguillaume de 2017, la formation VTC est devenue obligatoire pour toute personne souhaitant obtenir la carte professionnelle. Elle vise à garantir un niveau de qualité homogène pour les chauffeurs, tant en matière de sécurité que de service client.
La formation permet d’acquérir les compétences essentielles dans plusieurs domaines :
- Réglementation du transport de personnes
- Gestion d’entreprise
- Sécurité routière et conduite professionnelle
- Développement commercial
- Accueil et prise en charge des clients
Elle prépare également à l’examen VTC organisé par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA), composé d’épreuves théoriques et pratiques.
Se former localement : un atout pour réussir
Pour maximiser ses chances de réussite, il est souvent judicieux de suivre une formation proche de son futur lieu d’exercice. Par exemple, pour les personnes résidant en région parisienne, opter pour une formation VTC dans le 92 permet de se former dans un contexte local adapté, avec des cas pratiques en zone urbaine dense et des instructeurs connaissant les spécificités de la région.
Une formation de proximité permet aussi de tisser des premiers liens professionnels et d’obtenir plus facilement des conseils personnalisés.
Quelles sont les étapes après la formation ?
Une fois la formation terminée et l’examen réussi, plusieurs démarches sont encore nécessaires pour commencer à exercer :
- Demande de carte professionnelle VTC : Elle s’effectue auprès de la préfecture ou via le site officiel de l’ANTS.
- Création d’entreprise : La majorité des chauffeurs VTC exercent en tant qu’auto-entrepreneurs ou créent une société (SASU, EURL…).
- Obtention de l’autorisation de transport (EVTC) : Elle est délivrée par la DREAL ou la DRIEAT selon la région.
- Immatriculation du véhicule : Le véhicule doit répondre à des critères précis (âge, puissance, confort).
- Souscription à une assurance professionnelle VTC : Elle est obligatoire pour couvrir les risques liés à l’activité.
Quelle différence entre VTC et taxi ?
Bien que proches, les statuts de chauffeur VTC et de taxi présentent des différences majeures. Le taxi peut stationner sur la voie publique en attente de clients et bénéficier d’une signalétique (le fameux « lumineux »), ce qui n’est pas autorisé pour le VTC. En revanche, le VTC a plus de liberté dans ses tarifs, souvent fixés librement ou via les plateformes.
Pour aller plus loin sur ce sujet, le site service-public.fr propose un comparatif officiel entre les deux statuts.
Conclusion
Devenir chauffeur VTC est une opportunité accessible, mais encadrée. La formation constitue la première étape essentielle pour garantir un service professionnel et sécurisé. Que l’on souhaite travailler en indépendant ou via une plateforme, il est indispensable de bien connaître les obligations du métier. Choisir une formation de qualité, idéalement proche de chez soi, comme une formation VTC dans le 92, peut faire toute la différence dans la réussite du projet.